Les tramways de Carouge me font faire le détour
de ma vie à rebours de mes rêves d'amour.
Les tramways de Carouge me rappellent tes doigts rouges
sur le bord de mon col, dans la maison de Feucherolles.
Et puis quand tu dérailles des souvenirs en pagaille
et puis ceux de demain peut-être bien.
Les tramways de Carouge me rappellent la Savoie,
le chalet sous la neige où tu sors dans le froid.
Les tramways de Carouge glissent plutôt qu'ils ne bougent
au milieu des miroirs que forment les trottoirs.
Et puis si je déraille, ne demande rien d'autre
où que notre vie aille, on s'aime mieux que les [Interlude] autres.
Et puis si je déraille, ne demande rien d'autre
où que notre vie aille, on s'aime mieux que les autres.