Marcia, elle danse
Sur du satin, de la rayonne,
Du polystyrène expansé
A ses pieds.
Marcia danse avec des jambes
Aiguisées comme des couperets,
Deux flèches qui donnent des idées
Des sensations.
Marcia elle est maigre,
Belle en scène, belle comme à la ville.
La voir danser me transforme
En excitée.
Amoretto comme ta bouche
Est immense quand tu souris,
Et quand tu ris, je ris aussi.
Tu aimes tellement la vie.
Quel est donc ce froid
Que l'on sent en toi ?
Mais c'est la mort qui t'a assassinée, Marcia.
C'est la mort qui t'as consumée, Marcia.
C'est le cancer que tu as pris sous ton bras.
Maintenant tu es en cendres, cendres.
La mort, c'est comme une chose impossible,
Et même a toi, qui est forte comme une fusée,
Et même a toi, qui est la vie même, Marcia,
C'est la mort qui t'a emmenée.
Marcia danse un peu chinois,
La chaleur dans les mouvements d'épaules,
Amoretto comme ta bouche
Est immense quand tu souris,
Et quand tu ris, je ris aussi.
Tu aimes tellement la vie.
Quel est donc ce froid
Que l'on sent en toi ?
Mais c'est la mort qui t'a assassinée, Marcia.
C'est la mort qui t'as consumée, Marcia.
C'est le cancer que tu as pris sous ton bras.
Maintenant tu es en cendres, cendres.
La mort, c'est comme une chose impossible pour toi