(couplet)
Il semble que quelqu'un ait convoqué l'espoir
Les rues sont des jardins, je danse sur les trottoirs
Il semble que mes bras soient devenus des ailes
Qu'à chaque instant qui vole je puisse toucher le ciel
Qu'à chaque instant qui passe je puisse manger le ciel
Les clochers sont penches, les arbres deraisonnent
Ils croulent sous les fleurs, au plus roux de l'automne
La neige ne fond plus, la pluie chante doucement
Et meme les reverberes ont un air impatient
Et meme les cailloux se donnent l'air important
(refrain)
Car je suis l'amoureuse, oui, je suis l'amoureuse
Et je tiens dans mes mains la seule de toutes les choses
Je suis l'amoureuse, je suis ton amoureuse
Et je chante pour toi la seule de toutes les choses
Qui vaille d'être la, qui vaille d'etre la
(couplet)