verse 1 (0:06)
Gloire à qui freine à mort de peur d'écrabouiller
Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé
Et gloire à Don Juan, d'avoir un jour souri
A celle à qui les autres n'attachaient aucun prix
Cette fille est trop vilaine, il me la faut.
verse 2 (0:43)
Gloire au flic qui barrait le passage aux autos
Pour laisser traverser les chats de Léautaud
Et gloire à Don Juan d'avoir pris rendez-vous,
Avec la délaissée, que l'amour désavoue
Cette fille est trop vilaine, il me la faut.
verse 3 (1:14)
Gloire au premier venu qui passe et qui se tait
Quand la canaille crie "haro sur le baudet"
Et gloire à Don Juan pour ses galants discours
A celle à qui les autres faisaient jamais la cour
Cette fille est trop vilaine, il me la faut.
verse 4 (1:46)
Et gloire à ce curé sauvant son ennemi
Lors du massacre de la Saint-Barthélémy
Et gloire à Don Juan qui couvrit de baisers
La fille que les autres refusaient d'embrasser
Cette fille est trop vilaine, il me la faut.
Verse 5 (2:18)
Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil
Plutôt que d'achever l'otage à sa merci
Et gloire à Don Juan d'avoir osé trousser
Celle dont le jupon restait toujours baissé
Cette fille est trop vilaine, il me la faut.
Verse 6 (2:49)
Gloire à la bonne soeur qui, par temps pas très chaud,
Dégela dans sa main le pénis du manchot
Et gloire à Don Juan qui fit reluire un soir
Ce cul deshérité ne sachant que s'asseoir
Cette fille est trop vilaine, il me la faut.
Verse 7 (3:21)
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins
Et gloire à Don Juan qui rendit femme celle
Qui, sans lui, quelle horreur serait morte pucelle
Cette fille est trop vilaine, il me la faut.