Il y a péril en la demeure, depuis que les femmes de bonnes m?urs,
Ces trouble-fê ê te,
Jalouses de Manon Lescaut,
Viennent débiter leurs gigots
A la sauve e tte.
verse 2
Elles ôtent le bonhomme de dessus la brave horizontal' déçue,
Elles prennent sa pla a ce.
De la bouche au pauvre tapin
Elles retirent le morceau de pain,
C'est dégueula a sse.
verse 3
En vérité, je vous le dis, il y en a plus qu'en Normandie
Il y a de po o mmes.
Sainte-Madeleine, protégez-nous,
Le métier de femme ne nou-
-rrit plus son ho o me.
verse 4
Y a ces gamines de malheur, ces gosses qui, tout en suçant leur
Pouce de fille e tte,
Se livrent au détournement
De majeur et, vénalement,
Troussent leur laye e tte.
VERSE 5
Y'a ces rombières de qualité, ces punaises de salon de thé
Qui se proste e rnent,
Qui, pour redorer leur blason,
Viennent accrocher leur vison
À la lanter e rne.
VERSE 6
Y a ces petites bourgeoises faux -culs qui, d'accord avec leur cocu,
Clerc de notai ai re,
Au prix de gros vendent leur corps,
Leurs charmes qui fleurent encore
La pomme de te e rre.
VERSE 7
Lors, délaissant la fille de joie, le client peut faire son choix
Tout à sa gui i se,
Et se payer beaucoup moins cher
Des collégiennes, des ménagères,
Et des marqui i ses.
VERSE 8
Ajoutez à ça qu'aujourd'hui la manie de l'acte gratuit
Se dévelo o ppe,
Que des créatures se font cul-
-buter à l??il et sans calcul.
Ah! les salo o pes!
VERSE 9 (same as verse 2)
Elles ôtent le bonhomme de dessus la brave horizontal' déçue,
Elles prennent sa pla a ce.
De la bouche au pauvre tapin
Elles retirent le morceau de pain,
C'est dégueula a sse.